Haïti : Betty Lamy publie une note de réprobation contre le Secrétaire général du RHAJAC
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Dans une note publiée le 16 juin 2025, Betty Lamy s’élève publiquement contre ce qu’elle désigne comme une campagne de diffamation orchestrée par un « prétendu journaliste se présentant comme Secrétaire général du RHAJAC (Réseau haïtien des journalistes anti-corruption) ». « Ce n’est pas un journaliste, c’est un maître-chanteur », déclare-t-elle pour se défendre, dénonçant l’acharnement systématique dont elle fait l’objet depuis plus de deux ans, dit-elle. Elle affirme aussi que cet individu, déjà signalé aux autorités haïtiennes, françaises et américaines, agit au service de concurrents malintentionnés qui cherchent à salir sa réputation et à entraver son travail.


Note de réprobation de Betty Lamy, publiée 16 juin 2025
De surcroît, la femme d’affaires précise que cette cabale orchestrée a franchi un nouveau seuil d’ignominie avec la publication illégale de son nom dans des journaux nationaux, notamment Le Nouvelliste et Le National, sans base légale ni procédure contradictoire. « Comment peut-on publier une telle insertion, sans vérification, sans audition, sans même m’en informer ? » s’indigne-t-elle. Pour elle, il s’agit d’un abus manifeste de certains médias et d’une complicité silencieuse qui trahit les principes fondamentaux de la presse responsable.
Après que le RHAJAC a déposé une plainte contre elle et contre Fritz Richardson Junior, ainsi qu’une demande d’enquête approfondie à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), sur la base de plusieurs soupçons de trafics illicites cachés derrière le commerce d’anguilles, et les déclarations de l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles, qui avoue avoir donné le monopole du ministère avec elle, et la confirmation de son compagnon, Walson Sanon, qui reconnaît avoir influencé la nomination du ministre de l’Agriculture, Vernet Joseph, elle a été mise de côté au sein de l’Association nationale pour la protection des ressources aquatiques (ANAPRA), en attendant une décision de la justice.
Ensuite, elle dénonce l’attitude, dit-elle, passive de la direction actuelle de l’ANAPRA, une association censée protéger les ressources maritimes, mais qui, selon elle, s’est transformée en un repaire de règlements de comptes, a-t-elle souligné. Elle accuse ses responsables de manquer à l’éthique et de garder le silence face aux attaques dirigées contre les membres fondateurs de l’organisation.


Note d’information D’ANAPRA écartant Betty Lamy et Fritz Richardson Junior
Dans un ton personnel, elle affirme que, malgré les campagnes de harcèlement et les menaces, elle ne recule pas. « J’ai construit ma trajectoire avec rigueur et sacrifice. Je ne permets pas qu’un imposteur sans légitimité l’efface par ses manigances », écrit-elle. Elle appelle les citoyens haïtiens, les défenseurs des droits humains et les institutions judiciaires à rejeter la manipulation et à s’engager activement pour défendre l’État de droit et la dignité.
En conclusion, Betty Lamy joue sur sa féminité et rappelle que la diffamation ne constitue pas un simple jeu d’ego blessés, mais un « poison » social qui « corrompt les bases mêmes de la démocratie ». Elle exige que la lumière soit faite, que la justice intervienne sans délai et que chaque institution concernée – médias, justice, société civile – remplisse son rôle pour mettre fin à l’impunité. « Je crois encore à une Haïti capable de vérité, de justice et de respect des femmes », déclare-t-elle.
https://rezonodwes.com/?p=357485 : Haïti : Betty Lamy publie une note de réprobation contre le Secrétaire général du RHAJACDe ce fait, dans un tweet publié sur X, le Réseau haïtien des journalistes anti-corruption (RHAJAC), par la voix de Djovany Michel, a pris acte et déclaré avoir déjà signalé ses avocats : Me Newton Saint-Juste, son avocat depuis 2015, assisté de Me Lacks Guivens Cadette, son avocat depuis 2019, dans le cadre de cette affaire. Il a désigné le cabinet Newton Vir Bonus, sis au #15, rue Marguerite 1, Péguy-Ville, et déclaré y avoir élu domicile pour les besoins de la cause.
En Haïti, les journalistes évoluent dans un environnement marqué par de graves menaces : intimidations, enlèvements, agressions physiques, voire assassinats. Ces attaques sont directement liées à leurs enquêtes sur des sujets sensibles tels que la corruption, les abus de pouvoir ou les violations des droits humains. Dans un tel climat, la liberté de la presse se trouve étouffée, transformant la mission d’informer en un acte de courage souvent risqué, voire mortel.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption