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Haïti : Lavalas se met aux côtés des corrompus pour s’accaparer du pouvoir, maintenant, il critique l’échec d’une transition qu’il dirige

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Avant la noyade totale du Conseil présidentiel de transition, plongé dans la corruption et voué à une destitution imminente, Fanmi Lavalas tente de laver ses péchés en critiquant la transition qu’il dirige en complicité avec des corrompus arrogants.

S’appuyant sur les récents massacres à Wharf Jérémie et à Petite-Rivière de l’Artibonite, où plus de 350 personnes ont été tuées, le parti blâme un système qu’il a contribué à instaurer. Après huit mois d’existence, le CPT et le gouvernement en place ont échoué à apporter des réponses aux problèmes majeurs du pays, laissant persister la violence, la corruption et une crise humanitaire alarmante.

Cette dénonciation expose l’hypocrisie d’un parti dont plusieurs membres siègent au sein du CPT. Lavalas condamne l’inaction face aux drames quotidiens, notamment l’absence d’un Conseil national de sécurité. Pourtant, il reste complice des nominations politiques obscures et du manque de réformes concrètes. Alors que la population s’enlise dans la misère, le parti tente de se dissocier des échecs sans assumer sa responsabilité.

En jouant ce double rôle de critique et d’acteur central, Lavalas trahit ses promesses de justice et de démocratie. Sa participation active au pouvoir discrédite ses revendications, aggravant la désillusion populaire.

Les appels à des réformes urgentes et à une gouvernance transparente se multiplient, mais le pays reste pris dans un cycle de crises, où les intérêts politiques priment sur le bien commun.

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