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Haïti : L’ONU dit condamner le massacre des gangs sur la population de Wharf Jérémie, mais refuse de financer une véritable solution

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Le massacre de Wharf Jérémie, où 184 personnes âgées ont été tuées par le chef de gang Micanor Altès, a une fois de plus été condamné par l’ONU. Cette condamnation, comme tant d’autres avant elle, reste une déclaration sans conséquence concrète. Pendant ce temps, les Nations unies continuent de refuser de décaisser les fonds nécessaires pour soutenir efficacement la lutte contre l’insécurité en Haïti.

L’ONU prétend œuvrer pour la paix, mais ne finance pas une mission capable d’apporter des résultats concrets. Les tentatives de Nayib Bukele, président du Salvador, qui s’était dit prêt à résoudre la crise sécuritaire en Haïti sans l’aide des pays dits amis, illustrent l’hypocrisie de la communauté internationale. Au lieu de saisir cette opportunité, les institutions internationales préfèrent se limiter à des discours, laissant les Haïtiens livrés à eux-mêmes.

Les Haïtiens se sentent abandonnés par l’ONU, qui dépense des milliards en missions inefficaces, mais refuse d’investir dans des solutions durables comme celles proposées par Bukele. Alors que la violence des gangs s’intensifie, les fonds promis restent bloqués, et les discours de condamnation masquent une indifférence coupable. Haïti n’a pas besoin de déclarations, mais d’actions concrètes et d’un engagement sincère de la communauté internationale.

Gerlanda Filéus

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