Haïti : Pierre Esperance, s’étant opposé aux attaques des gangs armés auparavant, a pris conscience et fait désormais partie des défenseurs en faveur de l’utilisation des drones kamikazes
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L’utilisation de drones kamikazes pour lutter contre les gangs en Haïti a reçu un soutien surprenant de plusieurs organisations de défense des droits humains, telles que la Fondasyon je klere (FJKL) et le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH). Ces drones, capables de perturber les opérations des gangs, semblent être une réponse efficace face à l’escalade de la violence. Cependant, le soutien de Pierre Esperance, anciennement opposé à de telles méthodes, suscite des interrogations. Est-ce une véritable prise de conscience face à la gravité de la situation ou des intérêts personnels qui influencent désormais son positionnement?
Ce changement de position de Pierre Esperance montre un aspect important : les autorités haïtiennes doivent déclarer « Viv Ansanm », la coalition criminelle responsable de nombreuses violences, comme une organisation terroriste. Une telle mesure permettrait de justifier des actions plus rigoureuses contre les gangs, tout en encadrant l’usage des drones dans un cadre juridique strict et éthique. L’objectif étant de lutter efficacement contre l’insécurité tout en respectant les droits fondamentaux.
En conclusion, l’utilisation des drones kamikazes pourrait constituer un tournant dans la lutte contre l’insécurité en Haïti, à condition qu’elle soit accompagnée d’un contrôle rigoureux. Bien que ces technologies puissent affaiblir les gangs, leur utilisation doit être encadrée pour éviter toute dérive. La question demeure : cette solution est réellement nécessaire pour garantir la sécurité.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption
