Les États-Unis sanctionnent l’ex-présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner et l’ex-ministre Julio De Vido
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Le sénateur américain Marco Rubio a annoncé, le samedi 21 mars 2025, des sanctions contre l’ex-présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner et son ancien ministre de la Planification, Julio De Vido. Ils sont accusés de corruption majeure liée à des détournements de fonds publics durant leurs mandats. En vertu de l’article 7031 (c) des lois américaines, leurs avoirs aux États-Unis sont gelés, et ils sont interdits de séjour sur le territoire américain.
Historiquement, les États-Unis ont imposé des sanctions à certaines entités argentines, mais jamais à un ex-président de manière aussi emblématique. Les tensions entre Washington et Buenos Aires ont été marquées par des différends économiques, notamment sur la dette de l’Argentine sous la présidence de Kirchner. Toutefois, ces conflits n’avaient pas conduit à des sanctions personnelles avant cette décision récente.
Cette annonce souligne l’engagement des États-Unis contre la corruption, sans considération du statut des responsables. La mesure vise à renforcer la transparence et la responsabilité des dirigeants politiques. Les réactions du gouvernement argentin à ces sanctions ne sont pas encore connues.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption