Nigéria : la corruption du secteur public freine le développement, selon l’ICPC
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La Commission indépendante sur les pratiques de corruption et autres infractions connexes (ICPC) a dénoncé l’impact négatif de la corruption sur le développement du Nigéria. Lors d’un atelier organisé le jeudi 6 février 2025 à l’Académie EFCC-Karu, à Abuja, M. Hassan Salihu, directeur adjoint du département d’éducation et d’information du public de l’ICPC, a souligné que la corruption du secteur public empêche la réalisation des objectifs de développement durable. Il a expliqué que cette corruption ne se limite pas au détournement de fonds, mais inclut aussi les abus de fonctions publiques et d’autres infractions connexes.
M. Salihu a identifié plusieurs causes majeures de cette corruption, notamment la cupidité, la pression sociale, le retard des paiements salariaux et l’incertitude face à l’avenir. Selon lui, ces pratiques ont des conséquences désastreuses sur le pays, notamment une éducation en crise, des infrastructures médiocres, une insécurité persistante et un système de santé défaillant. Il a illustré ses propos avec des exemples de corruption à haut niveau, mettant en cause des fonctionnaires de différents échelons.
L’atelier a été organisé par le Comité de la Chambre des représentants sur les crimes financiers en collaboration avec la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC). M. Salihu a également présenté la loi de 2000 sur les pratiques de corruption et autres infractions connexes, qui définit les objectifs et les sanctions de l’ICPC. Il a exhorté les fonctionnaires à respecter la loi et à œuvrer pour une gouvernance plus transparente et responsable.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption