Trahisons et Conflits dans les Nominations des Directeurs Généraux : Moïse Jean-Charles Écarté pour la Vente du Ministère de l’Agriculture
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Dans une déclaration préenregistrée, le leader de Pitit Desalin, Moïse Jean-Charles, a dénoncé avec véhémence le scandale entourant la grande distribution des postes de direction générale. Il accuse Vertilaire d’avoir usé de son influence pour marginaliser son mouvement politique en le privant de toute représentation significative dans le choix des nouveaux directeurs généraux.
Dans les coulisses du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), des sources ont révélé que Moïse Jean-Charles aurait été écarté en raison des nombreux scandales liés à la vente du ministère de l’Agriculture. Il est reproché à Moïse d’avoir exercé une pression excessive sur le ministre pour favoriser les acheteurs du ministère, allant jusqu’à imposer un administrateur dicté par ces nouveaux propriétaires.
Les conseillers, alarmés par les dérives financières grotesques et sans scrupules de Moïse, auraient conspiré contre lui afin d’éviter un autre scandale dans la vente des postes. Moïse est le seul leader à avoir ouvertement admis avoir cédé son ministère à un secteur financier puissant, lequel a été éclaboussé par des scandales à répétition, ternissant ainsi la réputation de Moïse et de ses prétendus acheteurs.
Parmi ces acheteurs, l’un aspirait à la présidence et était impliqué dans le mouvement « pays lock » avec André Michel et Marjorie Michel. Cet homme politique n’a jamais caché qu’il finançait le mouvement pour renverser Jovenel Moïse. Aujourd’hui, pour sauver leur entreprise en péril suite aux dénonciations des Nations Unies, ils cherchent à s’allier à d’autres secteurs pour redorer leur image.
Le CPT, néanmoins, n’a pas été dupe et a rejeté Moïse, tandis que Vertilaire, mieux perçu, a manœuvré pour obtenir un poste dans cette distribution de postes. Moïse, se sentant trahi, adopte une position prudente. Les acheteurs du ministère de l’Agriculture pensaient que Moïse obtiendrait d’autres postes, tels que l’ONA ou l’AAN. Cependant, Moïse reste cantonné à l’Agriculture et ses acheteurs doivent désormais financer sa campagne électorale.
Moïse se trouve donc dans une position délicate. Le CPT le tient en laisse, et malgré ses cris de trahison, il perd toute influence. Il peut seulement se contenter de jouir des bénéfices de la vente du ministère.
Jean Castel, Avocat et Historien
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption
