Affaire BNC : Il dénonce une tentative de corruption, il est révoqué et les corrupteurs restent à leur poste
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En Haïti, la corruption s’infiltre dans l’administration publique au point de devenir la norme. Malgré les efforts de la communauté internationale et l’installation d’un nouveau gouvernement dirigé par Garry Conille, les pratiques douteuses persistent. Le Conseil présidentiel mis en place pour la transition est vite entaché par des accusations de corruption.
Raoul Pierre-Louis, président du Conseil d’administration de la Banque nationale de crédit (BNC), a dénoncé trois conseillers présidentiels pour tentative de corruption. Ils auraient sollicité un pot-de-vin de 100 millions de gourdes en échange de son maintien en poste. Cependant, au lieu de punir les coupables présumés, Pierre-Louis a été révoqué, tandis que les conseillers restent en fonction.
Cette décision a soulevé l’indignation, car les conseillers, toujours en poste, pourraient influencer toute enquête. La société se demande pourquoi les responsables soupçonnés de corruption ne sont pas inquiétés. Une nouvelle fois, la corruption semble triompher dans les hautes sphères du pouvoir.
Pourquoi sont-ils encore en poste, à l’endroit même d’où ils peuvent influencer toute enquête, tout procès ?
Corruption ! Corruption ! Corruption !
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption
