Salvador : jusqu’à 60 ans pour meurtre et 15 ans pour corruption
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Le Congrès du Salvador a adopté, vendredi 7 février 2025, une série de lois durcissant les peines pour plusieurs crimes violents et pour la corruption. La peine maximale pour meurtre a été doublée à 60 ans, tandis que l’homicide sans circonstances aggravantes sera désormais puni de 25 à 35 ans de prison. Les crimes d’enlèvement, de viol, d’agression sexuelle, de vol et de cambriolage seront également sanctionnés plus sévèrement.
Ces réformes s’inscrivent dans la politique de répression du président Nayib Bukele contre les gangs, qui a déjà conduit à l’arrestation de plus de 80 000 personnes depuis 2022. La détention provisoire d’un accusé pourra désormais atteindre la moitié de la peine encourue pour le crime reproché. Par ailleurs, les peines pour corruption sont revues à la hausse, l’enrichissement illicite étant désormais passible de cinq à quinze ans de prison.
Si cette politique sécuritaire a entraîné une forte baisse des homicides et bénéficie du soutien populaire, elle est critiquée par les organisations de défense des droits humains. Celles-ci dénoncent des détentions arbitraires et des atteintes aux libertés fondamentales. Malgré ces critiques, Bukele continue d’élargir son arsenal législatif pour renforcer son contrôle sur la criminalité.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption
