États-Unis : les tatouages et publications sur les réseaux sociaux utilisés pour déterminer les expulsions migratoires
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Des documents judiciaires ont révélé que les autorités américaines de l’immigration ont mis en place un système de points pour évaluer les risques liés aux migrants, s’appuyant notamment sur les tatouages et les publications sur les réseaux sociaux. Cette méthode a été critiquée, certains migrants étant identifiés comme membres de gangs en raison de leurs tatouages, bien que ces derniers soient liés à leur profession de tatoueur, ont informé des médias américains ce jeudi 3 avril 2025.
Par ailleurs, en 2015, la République tchèque a fait face à des critiques pour avoir inscrit des numéros sur les mains de migrants afin de les identifier, une pratique rappelant les méthodes utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale. Les autorités tchèques ont justifié cette mesure comme un moyen d’éviter la perte d’enfants migrants, mais elle a été largement condamnée par les juristes et les militants des droits de l’homme.
Ces pratiques soulèvent des questions éthiques et juridiques sur la manière dont les autorités identifient et traitent les migrants, mettant en lumière les tensions entre sécurité nationale et respect des droits individuels.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption
