Haïti : Fritz Jean et Marco Rubio abordent la crise sécuritaire, le trafic de drogue et d’organes
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Haïti : Fritz Jean et Marco Rubio abordent la crise sécuritaire, le trafic de drogue et d’organes
Le 26 mars 2025, à Montego Bay en Jamaïque, Fritz Alphonse Jean, président du Conseil présidentiel de transition (CPT) d’Haïti, a eu une rencontre avec Marco Rubio, secrétaire d’État américain, pour discuter de la crise sécuritaire qui frappe Haïti, mais également de deux enjeux préoccupants : le trafic de drogue et le trafic d’organes, des phénomènes qui exacerbent l’instabilité du pays.
Lors de cette réunion, Rubio a exprimé sa condamnation de la violence des gangs, qui, en plus de déstabiliser le pays, sont souvent impliqués dans des réseaux de trafic de drogue. Ce trafic, qui alimente non seulement les marchés locaux mais aussi internationaux, est devenu l’un des plus grands défis sécuritaires pour Haïti. Les gangs utilisent le pays comme point de transit pour les drogues en provenance d’Amérique du Sud, exacerbant les tensions internes et les violences.
La discussion a également abordé un autre sujet sombre : le trafic d’organes. Avec l’effondrement du système de santé et la pauvreté extrême, des réseaux criminels exploitent la vulnérabilité de la population haïtienne, forçant ou manipulant des individus à participer à des pratiques illégales et inhumaines, notamment le prélèvement et la vente d’organes. Ces trafics contribuent à aggraver la situation déjà désastreuse du pays, avec des répercussions sur la santé publique et le bien-être des citoyens.
Dans ce contexte, Fritz Jean a souligné les efforts de la Police nationale d’Haïti pour lutter contre ces fléaux, mais a également exprimé le besoin crucial d’une aide internationale plus substantielle pour endiguer ces trafics et restaurer l’ordre public. Marco Rubio a réitéré le soutien des États-Unis à la mission multinationale en Haïti, tout en insistant sur la nécessité d’une coopération renforcée pour lutter contre ces trafics dévastateurs.
Malgré l’importance de ces discussions, les détails précis de l’aide concrète que les États-Unis pourraient apporter dans la lutte contre le trafic de drogue et d’organes n’ont pas été clarifiés. L’absence de mesures spécifiques soulève des interrogations quant à l’efficacité réelle de cette rencontre, laissant un flou qui nourrit les inquiétudes sur la capacité des autorités haïtiennes et de la communauté internationale à éradiquer ces problématiques graves. La transparence des actions à venir reste essentielle pour que les promesses diplomatiques se transforment en résultats tangibles.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption
